Bus Blues
Cela fait maintenant trois semaines que je vais au laboratoire. Bon pour l’instant je fais surtout « acte de présence » parce que franchement, arriver le matin, lire des articles, fumer des clopes, écrire quelques trucs sur d’éventuelles expériences, manger, relire des articles, attendre que le thésard ou mon chef pointe son nez dans le labo et refumer avant de partir, moi j’appelle pas ça travailler. Vous me direz : « c’est cool, comme ça tu peux profiter de Montréal ». Oui sauf que mon centre n’est pas dans Montréal. Métro et bus. Allez, pas plus de 30-40 minutes en tout est pour tout, de la maison a mon bureau. En soi, c’est quelque chose qui se fait sans problème mais c’est sans compter sur le terminal des bus de Longueuil. En sortant du métro, prendre direction terminal bus et la tranquillement attendre son bus dans le couloir chauffé, face à la porte devant laquelle le bus viendra stationner.
Tout cela paraît parfait… pas besoin de mettre le nez dehors et l’hiver je pense que cela sera appréciable… mais c’est sans compter sur l’ambiance sonore de ce couloir. Là faut pas pousser ! Ca va faire donc plus de deux semaines que je passe entre 5 et 15 minutes à attendre (oui je suis pas encore bien réglé au niveau des correspondances) avec du Francis Cabrel dans les oreilles !! Pitié, le même disque en boucle… Aujourd’hui en arrivant, j’ai prié pour qu’ils appliquent une règle toute bête : « un disque = deux semaines »…Lundi dernier j’avais prié pour une autre formule « un disque = une semaine », ben c’est raté, ça risque d’être « un disque = un mois » et peut être pire. C’est là qu’on se dit, quelle bonne idée d’avoir pris son lecteur mp3.
Fred sous perfusion de Cabrel depuis plus d’une semaine. Si quelqu’un connaît l’antidote, qu’il me contacte…vite…Vous pouvez adresser votre courrier à la cabane au Canada, au fond du jardin.