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Dans un grand boeing bleu de mer

18 août 2006

Avec cerveau

Voici une version plus nuancée de mon passage aux Etats-Unis. Oui je sais, je vais faire quelques généralités, je vais taper dans le cliché. Je sais que tous les américains ne sont pas comme ça, j’en ai d’ailleurs rencontré pas mal qui ont une certaine conscience de ce qui se passe dans leur pays. Non les New-yorkais ne sont pas comme le reste des américains… Bref je sais tout ça mais quel intérêt de faire dans la nuance !!!

Bon tout d’abord je remercie les services secrets de sa majesté d’avoir déjoué de nouveaux attentats. La psychose n’en a été que plus grande.

Alors tout d’abord la douane ! Ah le douanier américain… tout un poème…  Aimable, serviable, attentionné. Et en plus c’est pour ma gueule. Depuis que je suis au Canada, les gens me prennent pour un libanais ou un algérien. C’est incroyable. Dans le métro on me répond en arabe en finissant par un « comme on dit chez vous », dans une boutique tenue par une libanaise, on me demande de quelle origine je suis persuadé que je suis, moi aussi, libanais… Bref, ça n’arrête pas. Perso je m’en fous complètement mais c’est surprenant. Et surtout c’est chiant à la frontière américaine car, comme par hasard, les deux qui restent le plus longtemps sous le regard bienveillant du monsieur, c’est un gars d’origine algérienne et moi… «Qu’est ce que vous faites à Montréal ?», «Pourquoi ?», « Combien vous gagnez ? », « Sur quoi vous travaillez ? », « Pourquoi êtes-vous venu déjà deux fois aux Etats-Unis ? », « Est ce que vous allez rencontrer des gens à New York ? »…

Et puis belle surprise, pour rentrer aux Etats-Unis, maintenant, il faut payer : 6 $ pour obtenir un visa temporaire valable 3 mois, je crois. Ca annonce la couleur : « Bienvenue au grand parc d’attraction »

Bon cette étape passée, me voilà dans New York, ville de contraste, s’il en est et sous haute surveillance. Avant tout, je veux dire une chose : Oui le 11 septembre a été quelque chose de choquant, de marquant… Et je comprends que les New-yorkais et les américains en général aient été marqués. Ceci étant dit, la psychose est quand même très présente, entretenue... Les policiers sont partout, le quartier des affaires est placé sous haute surveillance, barrières de sécurité, interdiction de s’approcher de la bourse, rues interdites aux voitures… Pour aller voir la statue de la liberté, deux contrôles de sécurité, un avant de prendre le ferry, un autre avant de rentrer dans la statue, interdiction d’avoir un sac à dos avec soi et ce malgré les contrôles. La nuit entre deux rames de métros, on voit tout-à-coup sortir des tunnels des policiers, lampes de poche en main, pour des contrôles réguliers. Alors vous me direz que c’est justifié face aux attentats qui ont été évités récemment mais ceci étant, ça participe à une certaine psychose ambiante.

Autre truc : Alors si le français n’est pas très patriote, l’américain en revanche… des drapeaux américains partout !!! Au début, on trouve ça joli et puis quand on en voit partout, tout le temps, on sature. Sur les buildings, dans la gare centrale, dans les rues, dans les parcs, jusque dans les bacs à fleurs des petites maisons. C’est vraiment l’overdose. Et puis le rapport des américains aux policiers ou aux pompiers est aussi très particulier. Ce sont vraiment les héros du 11 septembre. Remerciements, photos, mots d’encouragement… J’ai même vue une famille américaine demander à un pompier de prendre leur bébé dans les bras pour une photo avec moult remerciements pour leur travail. C’est incroyable. Sarkozy a du boulot pour en arriver là.


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New York, Times Square, ça brille, c’est incroyable… Times Square, temple de la consommation, overdose de Coca Bidule, boulimie de Mac Truc, pub pour la chirurgie esthétique, pour les pots de 3 kilos de poudres protéinées, matraquage des chaînes télé pour les nouvelles séries en vogue, la mode, l’argent, le luxe, la mal bouffe… Et aux pieds de tout ça, une horde de consommateurs potentiels : NOUS.

Et puis quelques réflexions de personnes que j’ai pu croiser (je vous jure que c’est véridique):

« Depuis le 11 Septembre, nous avons perdu notre liberté ».

« Le 11 Septembre, c’était un signe de Dieu pour nous dire qu’on a perdu la foi : des milliers d’avortement, les gens ne vont plus à l’église, tous ces étrangers, les homosexuels, les meurtres ».

Bon je passe sur les contrastes entre richesse et pauvreté… Et je termine en disant que malgré tout cela, j’ai fais un voyage vraiment excellent, dans une ville bourrée d’une énergie très particulière, au milieux de lieux rendus mythiques par le cinéma, la télé… Bref, New York !

Fred, bon d’accord, j’arrête de critiquer… Je fais quoi alors ?

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16 août 2006

Bon là j’ai pas pu mettre de titre à ce post… et

Bon là j’ai pas pu mettre de titre à ce post… et pour cause… Lequel ?

Ouahhhhhh !!

Sont fous ces américains !

Plein les yeux !

Overdose de drapeaux américains…

Tout en hauteur

Alors voici deux versions de ce voyage à New York et Boston. La première, aujourd’hui,  « sans le cerveau » que je conseille pour apprécier pleinement le voyage, la seconde « avec cerveau », plus nuancée, quand la fatigue vous gagne et que vos yeux se posent ailleurs. Mais tout d’abord un petit plan de New York où plutôt de Manhattan pour situer (attention une erreur s’est glissée sur la carte !)

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Sans Cerveau :

Départ pour New York, le mercredi soir, et après 7h de bus et un comprimé de ‘dormex’ (gracieusement offert par ma dealeuse officielle, j’ai nommé Fabienne) me voici arrivé à la station  centrale de bus en plein Times Square, à 7h du mat. Je dépose mes affaires dans mon hôtel de luxe (bon d’accord dans mon dortoir pour 6, dans une auberge de jeunesse) à côté de Central Park et je file directement pour la statue de la liberté pour éviter la file d’attente. Et c’est parti pour la visite : Ferry direction l’île où se trouve la statue de la liberté. Arrivé parmi les premiers au guichet, j’ai eu la chance de pouvoir rentrer à l’intérieur de la statue et de voir la structure métallique impressionnante. Par contre, impossible de monter dans la flamme depuis un certain 11 septembre… (oups je dérive vers la version avec cerveau) Petits tours sur le piédestal, autour de la statue et re-ferry direction Ellis Island. Une visite passionnante, un beau musée très intéressant et assez touchant qui retrace l’histoire de l’immigration aux Etats-Unis, les étapes à passer pour être admis sur le territoire et la vie des immigrants sur l’île.

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Ensuite balade dans le sud de Manhattan, Wall Street, les grands buildings, la bourse et passage à Ground Zero. Bon il faut être honnête, quand je suis arrivé là, par hasard en fait, j’ai été surpris par le soudain espace libre entre les buildings dans un quartier plutôt dense. Puis j’ai vite compris… Et c’est vrai que ça calme un peu. On peut observer les travaux depuis des passerelles aménagées sous haute surveillance, voir quelques uns des murs couverts de photos et de messages. Suite de la balade dans le sud de Manhattan, ensuite petit tours dans Chinatown, la petite Italie, Washington Square Park et Greenwich village.

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Le lendemain après une bonne nuit de sommeil, j’ai traversé le nord de Central Park et ensuite direction la cinquième avenue pour une visite du musée Guggenheim. Une belle collection et une architecture très intéressante, toute en colimaçon.

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J’ai ensuite continué ma descente sur la 5ième avenue considérée comme une des avenues les plus luxueuses de New York : hôtels particuliers avec groom, grandes enseignes de luxe, buildings gigantesques, la rue des diamantaires, le Radio City Hall, le Rockefeller Center, la cathédrale Saint Patrick, la tour Trump, du marbre, du laiton, du cuivre, du verre, de l’or… C’est impressionnant de luxe, tout en hauteur, ça brille… En fin d’après midi, passage par la gare centrale, magnifique et au pied de la tours Chrysler.

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Retour à l’auberge et le soir Broadway et une Comédie Musicale : HairSpray !! C’était excellent, musique, chant danse, de super décors, bonne ambiance, beau théâtre. Soirée très sympa que j’ai terminé sous les écrans géants de Times Square. Des panneaux publicitaires par centaines, une effervescence incroyable, un monde fou, des coups de klaxon non stop, une station de métro et un poste de police dans le style du quartier. Une véritable frénésie. Broadway comme on peut l’imaginer.

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Le lendemain, promenade dans le sud de Central Park, Belvédère, mémorial de John Lennon, puis petit passage de jour, cette fois-ci à Times Square pour m’apercevoir que la magie marche moins de jour (voir version « avec cerveau ») et puis pour voir le fameux Naked Cowboy, un gars qui joue de la guitare en tenue légère et qui vit des tips que lui glissent dans ses bottes quelques asiatiques hystériques et rouges de honte!! Passage dans l’incroyable Toy’sR’Us et son T-Rex animatronics. L’après-midi direction Brooklyn via le pont du même nom, une traversée mythique, sur un pont non moins mythique. Arrivé de l’autre côté, petite balade dans Brooklyn, ses petites rues et ses belles maisons avec vue sur Manhattan. Le soir promenade au milieu des buildings illuminés de la 5ième avenue et autour de l’Empire State building.

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Le lendemain, petit tours dans Harlem et rencontre avec deux américaines (ou plutôt afro-américaines, comme on dit) super sympas et qui m’ont entraîné avec elles à la messe. Pas la messe gospel comme on l’imagine mais plutôt dans une église hallucinante avec cœur moitié gospel, moitié classique et dans laquelle j’ai assisté à un prêche incroyable qui remettait un peu les choses dans l’ordre, les guerres, Dieu et surtout Bush à sa place. Ca fait du bien d’assister à un tel discours dans une église certes, mais au moins dans une église qui accueille autant de blacks que de blancs, de latinos … Bref une belle rencontre. L’après-midi, direction l’Empire State Building pour une ascension au 86ième étage de la plus célèbre tours de New York. Une vue incroyable sur Manhattan et ses alentours et enfin petit tours dans le Lower East Side de l’île.

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Dimanche soir, re-bus pour Boston et arrivée vers minuit. Et pendant deux jours, j’ai découvert une ville vraiment charmante, loin, bien loin de la folie New Yorkaise mais avec 600 000 habitants quand même et l’une des plus prestigieuses université au monde : Harvard. Deux journées de promenades dans les rues de Boston, sur les traces du Freedom trail, un parcours marqué au sol par des briques rouges, qui traverse une grande partie de la ville menant de lieux historiques comme le bâtiment où à été lue pour la première fois la déclaration d’indépendance, ou celui où a été prononcé le discours sur l’abolition de l’esclavage… à des petits quartiers très charmants : architecture, maisons en briques rouges à l’anglaise, petite Italie, parcs publics, églises, cimetières, marchés… Une ville vraiment très belle, avec une histoire très riche et très agréable à visiter.


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A bientôt pour la version « avec cerveau »…

Fred l’homme aux mille ampoules !


8 août 2006

Ca va vite, ça va trop vite…

Les journées passent à un rythme incroyable. Le temps file et je vois s’achever mon séjour ici. Bon je ne vais pas en dire plus sinon je vais virer dans le mélo et je n’ai pas envie de ça.


Yann Laurent est rentré avec ses médailles. Les Outgames sont finis et la semaine Divers Cité (Festival Gay de Montréal) s’est terminée en beauté. Tout un quartier entièrement bloqué pour une semaine de manifestations, d’expositions et de spectacles tous les soirs.

Lundi soir, avec Laurence on est allé voir le film C.R.A.Z.Y, diffusé en plein air dans le parc Emily Gamelin. Et pour remplacer le pop corn et de coca au mètre cube, on a eu droit à une belle douche avant le début du film. Un bel orage de chaleur, des trombes d’eau pendant 10 minutes puis plus rien.

Le lendemain pour fuir une chaleur atroce et un taux d’humidité inhumain (Bref un climat tropical: température ressentie: 47°C si on prend en compte un facteur d'humidité de 80/90%), on a opté pour le pop corn et le coca et on s’est abrité dans une salle de cinéma climatisée pour voir un grand chef d’œuvre du cinéma français (et je pèse mes mots) OSS 117 !! Bon on est d’accord, c’est pas du grand cinéma mais ça fait du bien et on peut au moins reconnaître à ce film d’avoir bien capté les clichés des films d’espionnage à la James Bond. Et pendant ce temps, un nouvel orage de folie éclatait sur Montréal faisant tomber de nombreux arbres dans les parcs de la ville.

Samedi après midi, j’ai pris l’avion avec Lolo comme vous pouvez le voir sur cette photo !!! Oui oui, c’est moi l’hôtesse… Ben quoi, ch’suis pas belle en blonde.

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Et le soir, direction Divers Cité avec Bertrand pour la nuit Mascara. Un spectacle mené de main de « maîtresse » par Mado, la fameuse dont j’ai déjà parlé il y a quelques jours. Du très bon spectacle et une Mado toujours aussi déchaînée crachant allègrement sur Bush et son cousin Canadien Harper : Musique, paillettes et venin…

Dimanche, petit Brunch avec Fabienne au Toaster. Un grand classique, œufs, saucisses, toast et fruits… Slurpppp et ensuite petit tours sur le plateau. Je profite de l’occasion pour vous présenter un concept intéressant : Le salon de coiffure/réparation d’ordinateurs : bigoudis au fer à souder, un combo qui marche bien.

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Et ce n’est pas le seul puisqu’on trouve des dépanneurs/traiteur sushi, dépanneur/glacier et autres duos improbables. Au détour d’une rue, nous sommes tombés sur une immense manifestation contre la guerre au Liban. Nous nous sommes joints à la foule sous les slogans parfois chocs, dénonçant les atrocités et certains montrant bien que les québécois sont fiers d’appartenir à un peuple pacifique qui refuse les conflits en général et qui ne comprennent pas l'attitude de leur premier ministre (minoritaire à Ottawa mais pourtant élu!).


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Sinon, demain je pars pour ….. New York et Boston, alors je vous dis à bientôt.

Fred chercheur/touriste. Je vous l’ai dit, les combos, ça marche ici.

4 août 2006

Et une et deux et trois médailles

Comme je vous l’ai dit, Yann-Laurent est passé cette semaine. Une semaine sportive puisqu’il est venu participer aux Outgames : 4 disciplines et 4 médailles : 3 en or pour le lancer de disque, de poids et de marteau (rien que ça) et une d’argent en basket ball. Une finale haute en couleur mais difficile contre des anglais de 2m et plus et surtout d’une mauvaise foi à toute épreuve. Qui a dit que le sport rendait violent et mesquin… C’est pas parce que j’ai crié à l’arbitre de s’acheter des yeux et que j’ai hué un anglais qui a quitté le terrain en pleine partie que je suis devenu un gros bourrin. Enfin un peu… En tout cas, de quoi casser quelques clichés sur les homos qui savent aussi se lacher sur un terrain. Je vous laisse admirer l’homme dans l’effort. Et puis moi je vais me coucher parce que tout ce sport ça m’a épuisé.

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Fred, sportif dans l’âme seulement !

1 août 2006

Pas joyeux

Voilà Jérôme et Jean Gabriel sont repartis pour le France après un petit tours vers les chutes du Niagara et Toronto et Yann Laurent a pris leur place pour quelques jours. Le festival juste pour rire est fini et c’est au tours du festival gay « Divers Cité » et des OutGames. Les homos règnent sur la ville pour 15 jours. (Et j’oublie certainement une bonne quantité de festivals comme « Nuits d’Afrique »…). Et pour démarrer ce festival s’est déroulée la Gay Pride de Montréal. Et là, je dis POUAHHHHHHHHHH. On est parti avec Laurence, Alex, Delphine, John, Maïté, Fabienne, Bertrand et Yann Laurent avec l’intention de faire la fête, de danser et d’assister et participer à un défilé haut en couleur. Ben, c’est raté. J’ai connu quelques Gay Pride en France avec chars, musique à fond et surtout des centaines de personnes en train de danser, de s’amuser. Ici, il n’en est rien. On est parqué le long du trajet et on regarde passer les chars, les associations… Bref une parade comme au 14 juillet en plus joyeux mais en moins coloré presque. Les chars étaient assez minables, le niveau sonore proche de celui de mon radio réveil, aucune ambiance ou presque et impossible de se mettre derrière un char pour faire la fête. Bref, une grosse différence avec ce qu’on peut voir en France. Ben oui, mais l’art de la manifestation, on l’a ou on ne l’a pas. Et là ça ne se discute pas. Mes critiques ont été rares jusqu’à présent mais là, difficile de ne pas être déçu.

Fred, enseignant, ça rime avec manifestant ??

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30 juillet 2006

Changement de plume...

Changement de plume pour ces quelques lignes puisque Fred nous (à JG et moi-même) laisse la parole.

Notre petit séjour à Montréal s’achève bientôt et il est pour nous l’heure de plier bagages et d’emporter avec nous de jolis souvenirs. Comme dans une cérémonie pour oscars, je vais commencer mon résumé de nos 3semaines passées ici par une liste de remerciements :

Alors…. Un GRAND merci à Fred qui a tout d’abord accepté de nous recevoir. 3 semaines de promiscuité ça peut décourager certaines personnes de jouer les hôtes. De plus si nous avons si bien apprécié nos ballades dans Montréal, c’est surtout grâce aux conseils avisés et précieux de Fred. Ses petites fiches conseils (Que voir ! /Les incontournables ! Les boutiques !) nous ont aidé à découvrir la ville mieux que n’importe quel guide touristique au monde. Merci aussi pour les supers week-ends organisés par ses soins ! Mention spéciale pour la ballade au parc de la Jacques Cartier : Nous avons pu voir la nature québécoise telle que l’on se l’imaginait.  Une bonne bouffée d’oxygène !

Pour certaines personnes médisantes qui pensaient que Fred s’entourait d’amis imaginaires, nous pouvons affirmer qu’il n’en est rien puisque nous les avons rencontrés et qu’ils s’avèrent être tous très sympathiques. A ces mêmes personnes, je demande d’elles qu’elles prennent bien soin de Fred car je sais déjà qu’il va avoir du mal à partir. Quoi de plus compréhensible, Montréal est une ville très agréable à vivre, dynamique et très ouverte où les gens sont vraiment sympathiques et accueillants.

Si le Canada vous tente, choisissez le Québec et venez faire un tour chez Fred…pardon venez faire un tour à Montréal !!!!!

26 juillet 2006

Parc de la Gatineau

Fini le luxe des auberges et des petits déjeuners copieux. Cette fois Jérôme et Jean Gab ont eu le plaisir de goûter aux joies du camping mais pas sauvage quand même. On est parti passer la fin de semaine dans le parc de la Gatineau, au sud est de Montréal, juste à côté d’Ottawa. Bon on est loin du camping au bord d’une rivière, au milieu de nulle part comme dans la réserve Mastigouche, et on se rapproche plus de Palavas les flots. Bon j’exagère, c’est juste que je deviens exigeant. En fait, les emplacements de camping sont autour de 2 ou 3 lacs et on en compte plus de 300. On avait un peu peur au début d’autant que tous les emplacements disponibles étaient plein et qu’on est donc parti sans réserver quoi que ce soit. On est arrivé vendredi soir vers 20h au parc (après de nombreuses hésitations sur le chemin à prendre) et on a réussi à avoir un emplacement sur un terrain pour groupes. Et finalement, c’était pas plus mal. On était un peu éloigné des familles même si on a été réveillé par un marmot insupportable. Mais passons !


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On monte nos tentes à la lumière des phares puis on sort du parc pour aller manger un bout. On s’arrête dans un bouiboui bien typique de bord de route tenu par le Don Corléone local : La patate à Marco, Marco pizza et les glaces à Marco, trois boutiques, un seul propriétaire. Dans les toilettes, des photos de l’équipe de balle lente locale, avec un petit mot pour remercier Marco pour son sponsoring… Au menu, hamburgers, frites, que du fin, que du bon. Retour au parc. Pour pas réveiller nos voisins, on s’arrête en chemin dans le parc près d’un robinet pour se laver les dents et là, pas d’eau… Robinet suivant, les brosses à dent dans la bouche, toujours pas d’eau. Ces cons coupent les robinets la nuit. Nous voilà en train de sortir le bidon de flotte pour nous laver les dents. La prochaine fois, rien à foutre du respect du sommeil des autres. Bref un petit fou rire avant de nous endormir dans nos dortoirs séparés, Laurence et Delphine dans leurs tentes, et nous trois dans l’autre. Et c’est parti pour une courte nuit de sommeil.

Le samedi, après un réveil douloureux pour les garçons et quelques courses pour les repas à venir, on est parti faire une balade : la caverne Lusk. On se renseigne à l’accueil du parc pour savoir le chemin, la durée, si on pouvait visiter la caverne et on part. Après 2 bonnes heures de balade dans la forêt, on arrive enfin à la caverne et on s’aperçoit qu’en fait, celle-ci est à moitié dans l’eau et qu’on est pas du tout équipé pour la traverser. Mais c’est quoi cette affaire, indications de merde. On a marché pendant deux heures pour voir une caverne de marbre qu’on peut même pas visiter. Oui une caverne de marbre en plus. Et puis on découvre aussi qu’il existe un chemin plus court pour y accéder, chemin qui longe un lac, et qui nous aurait évité plus d’une heure de marche !! Mais il est con ce petit jeune à l’accueil. Bon plus sérieusement on était un peu furax de pas pouvoir visiter la grotte et on est retourné au camping pour nos ablutions (les premières de la journée !). Le soir on a changé de cadre et on est allé au Casino du lac Leamy à Gatineau pour voir un spectacle, vraiment excellent : Cabaret U-Mano. Alors comment expliquer le concept. C’est un spectacle de marionnettes où les manipulateurs qui sont en fait des danseurs, sont sur scène avec les marionnettes, parfois à trois ou quatre pour les manipuler. Des mouvements hallucinants, l’impression que les marionettes sont vivantes, énormément d’humour, une bande musicale excellente, des mises en scènes, des décors, des chorégraphies… Bref un très très bon spectacle québécois, en plus.


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Réveil douloureux

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Quand les castors travaillent

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Quand les pics bois (pic vert) travaillent

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Le dimanche, ne voulant pas rester sur un échec, nous sommes repartis vers la caverne Lusk mais cette fois-ci version courte et équipé de la tête au pieds. Et nous voilà parti lampe de poche en main, Jérôme en éclaireur (si si) et nous à la queuleuleu comme le chantait si bien Bézu… Mais je m’éloigne. Bref, on commence avec de l’eau au cheville et on finit avec de l’eau jusqu’à la taille, courbé en deux. Enfin courbés… debout pour Jérôme, en planche pour Jean Gab, problème de gabarit. Traversée très sympa qu’on a recommencé avec les garçons juste pour le plaisir. Ensuite nous sommes retournés vers les lacs pour manger et nous reposer avant de reprendre la route vers Montréal sans oublier un arrêt indispensable dans un bar laitier. Quoi ?? fromage ?? non non, ici c’est un glacier.

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Fred « je ne suis pas une marionnette »

21 juillet 2006

Et pendant ce temps…

Et bien, pendant ce temps, Jérôme découvre la littérature québécoise…

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Fred, langue de pute moi ? Non…

20 juillet 2006

Une poutine en plein été, juste pour rire

Ca y est les Gros Mottois ont été baptisés à la sainte Poutine ! Un grand classique pour les gens de passage. Nous sommes donc allé manger la fameuse poutine à la banquise. Alors autant en hiver ce plat est revigorant, autant en été, ça peut vous tuer comme un cassoulet sous 40°C. Heureusement il était 21h passées et la soirée était plutôt douce. Bref nous avons succombé à la poutine. Et ensuite nous avons traîné nos pas vers le festival Juste pour rire qui s’achevait.

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Le lendemain, les garçons sont partis en vélo à l’assaut de l’île Sainte Hélène et c’est fainéants, non comptant de ne pas pousser vers le canal Lachine (« mais c’est parce que on est parti trop tard… Tu comprends ? »), sont rentrés en Métro avec leurs vélos !! Je vous jure. Deux versions :

Jean-Gabriel : Mais c’est parce que j’avais le vertige sur le pont…

Jérome : J’avais pas envie de me remonter toute la côte jusqu’à chez toi…

Les excuses ne manquent pas, le courage par contre…

Le soir nous sommes allés faire un tour au festival Juste pour rire, mais cette fois-ci avec la ferme volonté d’arriver à l’heure pour voir quelques spectacles :

-A double Tour : une pièce hyper rythmé, avec un côté burlesque et surtout sur un concept sympa. Les spectateurs étaient disposés de part et d’autre de la scène, la moitié voyant ce que l’autre ne voyait pas et inversement. Et après 20 min, tout le monde change de place et on recommence. Très sympa…

-T’as de beaux yeux, tu sais, Carabosse : un spectacle que j’avais vu à Tours et qui passait cette année au festival. Un faux théâtre de marionnettes, très acide et vraiment excellent

-Le Bingo à Mado : Alors là, j’explique. Mado est une Drag Queen (ou plutôt une Drag Clown, comme elle le dit elle-même) très connue sur Montréal où elle a son cabaret, mais où elle sévit sur plusieurs médias, journaux, chaînes de télé… C’est un personnage hyper connu, très souvent présente dans les évènements populaires et très appréciée. Toutes les semaines elle a, par exemple, sa rubrique dans un journal gratuit et très connu où elle se permet par exemple de traiter Bush de gros abruti dans son ranch au Texas (ou un truc dans le genre). Elle organise de temps en temps des Bingos déjantés au casino ou dans son cabaret. Et je voulais voir ça à tout prix. Alors pour ce qui est du Bingo, sur le principe des Lotos ou des Quines de chez nous, à quelques nuances prêt, c’est surtout une excuse pour faire du grand n’importe quoi sur scène. Des cadeaux fabuleux : boyaux d’arrosage, pot de relish, piscine gonflable, paire de skis d’occasion, rouleau de tapisserie… et 2h30 de show, de réflexions en tout genre, de gagnants en train de se faire niaiser sur scène, de vannes, de délires en tout genre, de punitions pour ceux qui crient alors qu’ils n’ont pas gagné. C’était hallucinant comme Bingo et on a adoré. Et je vous laisse imaginer ça en France, en plein milieu d’un des plus gros festival de la ville, 15 jours de spectacles et une soirée entière sur la plus grosse scène du festival, animée par une Drag Queen et ses acolytes. Montréal est vraiment une ville très ouverte.

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Fred Bingo-maniaque

17 juillet 2006

Feux d’artifice, balades et fin de semaine

Pendant que je bosse comme un damné, offrant mon corps, mon énergie et mes neurones à la science qui elle ne me donne rien en retour, soit dit en passant, mes deux colocataires ‘de fortune’ visitent Montréal à un rythme effréné, sous une chaleur torride avec un facteur d’humidité très élevé. Car si l’hiver a son facteur éolien, l’été a son facteur humidex. L’un comme l’autre ne font qu’empirer la chose (je ne parle pas, bien entendu, de Jérôme et Jean Gab), encore plus froid ou encore plus chaud… Bref, je viens de m’apercevoir qu’en un an j’étais passé de –30 et des broutilles dans le Charlevois à + 38 à Montréal. Mon corps ne résistera pas longtemps.

Bref, petite semaine de balades pour les garçons qui, a priori, se régalent. Mercredi soir, on est allé voir l’un des feux du concours international des feux d’artifice Loto Québec (tiens c’est original… un sponsor). C’était le Portugal qui présentait un spectacle Rock en feu sur fond de Pink Floyd, Queen et compagnie. Très sympa. Et on fini au cabaret Mado pour une soirée tubes oubliés où les garçons ont eu le plus grand mal à comprendre le québécois. Ca m’a rappelé les premiers temps où j’étais là (comme je me la pète, style maintenant je maîtrise)

Et vendredi matin nous sommes partis pour trois jours de visites. Au programme, le grand classique : Québec (J’en peux plus !!!), île d’Orléans, Parc de la Jacques Cartier, Baie Saint Paul et île aux Coudres. Un mélange ville et nature très sympa. Vendredi visite de la ville de Québec et des chutes de Montmorency. Le soir petite halte dans une auberge de l’île d’Orléans, sur le Saint Laurent, petit havre de paix avec vue sur les chutes de Montmorency.

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N'est pas canon qui veut!

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Alors que...

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Le lendemain, départ pour le parc de la Jacques Cartier où nous attendait un balade de 3h30 notée très difficile : les loups… Enfin 3h30 sur le papier. Parce que dans la réalité on a monté tout du long pendant 2h voire 2h30. J’avais expliqué à Jérôme et Jean Gab que dans le parc on pouvait croiser des orignaux (à d’autres) ou des ours (mais bien sûr) et je leur avais expliqué les mesures à prendre face à un ours. Ce qui nous a valu quelques fou-rires avec Jérôme les bras levés, poussant des grognements au passage d’un randonneur… Un premier belvédère donnant sur la vallée de la Jacques Cartier et le dernier donnant sur la vallée de la rivière Sautauriski. Un point de vue splendide et bien mérité après cette ascension non stop mais malheureusement sous un ciel dangereusement gris. Ciel qui a viré au noir en haut de notre balade et nous sommes partis au pas de course sous la pluie. Record de descente !!! enfin jusqu’à ce que la pluie s’arrête et que Jean Gab se bloque les genoux ! Ah le poids des années…


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Le soir nous avons dormi aux éboulements, au dessus de Baie Saint Paul, face au Saint Laurent et à l’île aux Coudres dans une auberge que j’avais testé cet hiver avec la troupe habituelle. Réveil dans la brume, petit déjeuner gargantuesque sur la terrasse et peu à peu on a vu le ciel se dégager et apparaître le fleuve et l’île. Promenade sur l’île, les plages et retour en fin d’après-midi sur Montréal.


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Fred… sur votre droite vous pouvez admirer la tour…

N’oubliez pas le guide !

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