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Dans un grand boeing bleu de mer
26 juillet 2006

Parc de la Gatineau

Fini le luxe des auberges et des petits déjeuners copieux. Cette fois Jérôme et Jean Gab ont eu le plaisir de goûter aux joies du camping mais pas sauvage quand même. On est parti passer la fin de semaine dans le parc de la Gatineau, au sud est de Montréal, juste à côté d’Ottawa. Bon on est loin du camping au bord d’une rivière, au milieu de nulle part comme dans la réserve Mastigouche, et on se rapproche plus de Palavas les flots. Bon j’exagère, c’est juste que je deviens exigeant. En fait, les emplacements de camping sont autour de 2 ou 3 lacs et on en compte plus de 300. On avait un peu peur au début d’autant que tous les emplacements disponibles étaient plein et qu’on est donc parti sans réserver quoi que ce soit. On est arrivé vendredi soir vers 20h au parc (après de nombreuses hésitations sur le chemin à prendre) et on a réussi à avoir un emplacement sur un terrain pour groupes. Et finalement, c’était pas plus mal. On était un peu éloigné des familles même si on a été réveillé par un marmot insupportable. Mais passons !


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On monte nos tentes à la lumière des phares puis on sort du parc pour aller manger un bout. On s’arrête dans un bouiboui bien typique de bord de route tenu par le Don Corléone local : La patate à Marco, Marco pizza et les glaces à Marco, trois boutiques, un seul propriétaire. Dans les toilettes, des photos de l’équipe de balle lente locale, avec un petit mot pour remercier Marco pour son sponsoring… Au menu, hamburgers, frites, que du fin, que du bon. Retour au parc. Pour pas réveiller nos voisins, on s’arrête en chemin dans le parc près d’un robinet pour se laver les dents et là, pas d’eau… Robinet suivant, les brosses à dent dans la bouche, toujours pas d’eau. Ces cons coupent les robinets la nuit. Nous voilà en train de sortir le bidon de flotte pour nous laver les dents. La prochaine fois, rien à foutre du respect du sommeil des autres. Bref un petit fou rire avant de nous endormir dans nos dortoirs séparés, Laurence et Delphine dans leurs tentes, et nous trois dans l’autre. Et c’est parti pour une courte nuit de sommeil.

Le samedi, après un réveil douloureux pour les garçons et quelques courses pour les repas à venir, on est parti faire une balade : la caverne Lusk. On se renseigne à l’accueil du parc pour savoir le chemin, la durée, si on pouvait visiter la caverne et on part. Après 2 bonnes heures de balade dans la forêt, on arrive enfin à la caverne et on s’aperçoit qu’en fait, celle-ci est à moitié dans l’eau et qu’on est pas du tout équipé pour la traverser. Mais c’est quoi cette affaire, indications de merde. On a marché pendant deux heures pour voir une caverne de marbre qu’on peut même pas visiter. Oui une caverne de marbre en plus. Et puis on découvre aussi qu’il existe un chemin plus court pour y accéder, chemin qui longe un lac, et qui nous aurait évité plus d’une heure de marche !! Mais il est con ce petit jeune à l’accueil. Bon plus sérieusement on était un peu furax de pas pouvoir visiter la grotte et on est retourné au camping pour nos ablutions (les premières de la journée !). Le soir on a changé de cadre et on est allé au Casino du lac Leamy à Gatineau pour voir un spectacle, vraiment excellent : Cabaret U-Mano. Alors comment expliquer le concept. C’est un spectacle de marionnettes où les manipulateurs qui sont en fait des danseurs, sont sur scène avec les marionnettes, parfois à trois ou quatre pour les manipuler. Des mouvements hallucinants, l’impression que les marionettes sont vivantes, énormément d’humour, une bande musicale excellente, des mises en scènes, des décors, des chorégraphies… Bref un très très bon spectacle québécois, en plus.


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Réveil douloureux

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Quand les castors travaillent

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Quand les pics bois (pic vert) travaillent

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Le dimanche, ne voulant pas rester sur un échec, nous sommes repartis vers la caverne Lusk mais cette fois-ci version courte et équipé de la tête au pieds. Et nous voilà parti lampe de poche en main, Jérôme en éclaireur (si si) et nous à la queuleuleu comme le chantait si bien Bézu… Mais je m’éloigne. Bref, on commence avec de l’eau au cheville et on finit avec de l’eau jusqu’à la taille, courbé en deux. Enfin courbés… debout pour Jérôme, en planche pour Jean Gab, problème de gabarit. Traversée très sympa qu’on a recommencé avec les garçons juste pour le plaisir. Ensuite nous sommes retournés vers les lacs pour manger et nous reposer avant de reprendre la route vers Montréal sans oublier un arrêt indispensable dans un bar laitier. Quoi ?? fromage ?? non non, ici c’est un glacier.

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Fred « je ne suis pas une marionnette »

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Commentaires
B
Ton histoire de marionnettes géantes, ça me rappelle un spectacle monté pour l'anniversaire de montréal en 92, il y avait des marionnettes qui retraçaient l'histoire de montréal, et notamment une partie de hockey sur glace hillarante avec des joueurs manipulés par 3 ou 4 gars, et un pauvre qui tenait la rondelle, c'était trés drole, c'est peut etre la même équipe non?<br /> dis donc ton bar laitier, ce serait pas une sorte de Ben&Jerry's ??????
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