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Dans un grand boeing bleu de mer
2 janvier 2006

Temps des Fêtes

Eh oui le temps des fêtes s’achève ici comme ailleurs. Mais ailleurs on ne souhaite pas un joyeux « Temps des fêtes » ! Alors qu’ici, le Temps des fêtes est une institution. Pas une publicité, pas une circulaire, pas une émission sans entendre ou lire ces trois mots magiques qui annoncent l’arrivée de Noël et du Premier de l’an. Et tout le monde joue le jeu. Les citrouilles à peine décrochées, les fantômes et les toiles d’araignée tout juste enlevées et voici que les guirlandes lumineuses, les pères Noël gonflables, les rennes en loupiotes clignotantes apparaissent sur les balcons, dans les jardins et aux fenêtres des maisons de Montréal et du Québec tout entier. J’ai d’ailleurs posé la question à un de mes collègues pour savoir pourquoi dès le début novembre les gens accrochaient leurs guirlandes. Et la réponse a été courte mais efficace : « t’as déjà accroché des guirlandes pendant plusieurs heures, à l’extérieur, par –15°C ? » Ok, là je comprends !! Bref, ça brille, ça clignote, ça scintille et Hydro Québec (l’équivalent de EDF) voit les notes d’électricité doubler en quelques jours. Noël est une tradition, une institution. Dollarama propose son rayon guirlandes et autres babioles, les magasins participent à la grand messe mercantile comme partout ailleurs et nous inondent les oreilles de standards évoquant la nativité, la neige et les grands sapins blancs. Même Cabrel a disparu de mon terminal de bus depuis plusieurs semaines au profit des classiques de Noël. Et là je commence à regretter Cabrel !! Mais qu’est ce que c’est beau tout ça. Un peu chargé parfois mais impressionnant quand même. J’ai d’ailleurs pris quelques photos des décorations dont je vais faire un album photo très bientôt.

En parlant de décorations de Noël ou plutôt de costumes de Noël, voici ma soirée de Noël. Réveillon chez Catherine avec ses deux pitchous, Tania, Néo-zélandaise ayant vécu à Clermont Ferrand quelques années et à Montréal depuis quelques temps et de ses parents tout juste débarqués de Nouvelle Zélande. Kir, foie gras, saumon fumé aux betteraves jaunes et au gingembre, cuisses de canard, pomme de terre, fromage et bûche de Noël à la mousse au chocolat et surtout l’arrivée du Père Noël à minuit. Et pas n’importe quel Père Noël car cette année le Père Noël c’était moi. Oui je sais que je vais en choquer certains mais je dois vous avouer que le Père Noël n’existe pas, c’est une grande mascarade. Et voici la preuve de ce que j’avance :

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En tout cas c’était vraiment très sympa. Catherine a réveillé Théo et Adrien à minuit, le Père Noël a déposé les cadeaux, a bu son verre de lait et mangé son biscuit (juste un reproche, les rennes attendent toujours leurs carottes) et est parti par le jardin, a grimpé les escaliers menant chez le voisin… et a rapidement enlevé cette barbe synthétique qui puait le chacal. Fin de la magie, début du déballage des cadeaux à l’étage du dessous et retour de Fred parti fumer une clope dehors et bien entendu déçu de ne pas avoir vu le Père Noël.

Fred, Père Noël par Intérim

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