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Dans un grand boeing bleu de mer
3 juillet 2006

Week-end pluvieux

Bon ben cette fois-ci c’était la fête de la reine, alors on a encore eu un nouveau jour férié. Merci la reine. C’est trop dur la vie. Alors qui dit week-end de trois jours, dit visite. Et cette fois-ci, direction la parc de la Jacques Cartier. Oui je sais Jacques Cartier est un homme et je n’ai pas encore perdu tout mes repères, mais là il s’agit de la rivière Jacques Cartier… D’où le nom !!!

Mini-van, équipement de camping, et c’est parti pour quelques heures de route, direction Québec. Arrivée sous un ciel dangereusement nuageux, nous avons installé nos tentes sur un emplacement tranquille pas loin de l’eau et nous sommes parti pour une balade dans les bois à la recherche de cascades… Bon pas de quoi casser trois pattes à un canard mais très joli.

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Le soir, mission « récupération de Delphine » qui n’avait pas eu son vendredi et qui était montée jusqu’à Québec après sa journée de boulot, grâce à allostop pour nous rejoindre. Pour la petite histoire, on devait passer vendredi matin, chez Delphine, pour récupérer son sac de voyage et sa tente (la sienne et la mienne en l’occurrence) qu’elle était sensée avoir préparé la veille, pour lui éviter de se les trimbaler. Bien évidemment (oui bien évidemment !!), la miss n’avait rien préparé et on a juste ouvert un placard pour embarquer la tente. Et là, l’idée machiavélique nous est venue, enfin m’est venue. Faire croire à Delphine, forcement sans sa tente, qu’on ne l’avait pas puisqu’on était passé et qu’elle n’avait rien préparé. Pour pimenter la chose, au départ, notre emplacement de camping se situait à 2,5km de marche de la voiture et il faisait nuit (Dans la réalité, on avait changé d’emplacement et on était à 20 mètres de la voiture). La pauvre a marché à fond dans le truc. J’avais presque honte !!! Elle se sentait super mal à l’idée de dormir dans la voiture et SURTOUT de ME faire dormir dans la voiture et, bien entendu, j’en rajoutais, aidé de Laurence et d’Alex qui jubilaient. Elle commençait à me dire qu’elle allé louer un chalet pour le lendemain même si c'était cher, qu'elle se sentait mal vis-à-vis de moi, qu'elle assurait pas, qu'on allait encore dire qu'elle faisait gaffe à rien... Et là le coup de grâce est arrivé : « Bon ben puisqu’il le faut, on dormira dans la voiture, le seul problème c’est que mon sac de couchage est au campement et qu’il va falloir se taper 5km aller –retour, de nuit, sous la flotte, juste pour un sac de couchage, parce que là il fait tout juste 13°C et que cette nuit on va se geler » Gloups, là, elle se sentait super mal. On a rien dit jusqu’au camping. On s’est garé et on a commencé à marcher… Et là elle nous a détesté en découvrant 1min plus tard les deux tentes déjà plantées !! Hi hi hi !!! Je suis une ordure!! Mais qu'est ce que c'est bon.

Samedi, après une grasse matinée, on est parti pour une descente en canot de la rivière Jacques Cartier : détente, rapides, barrages de castors mais pas un seul orignal alors que le parc est réputé pour sa forte population en orignaux. Je commence à croire que l’orignal, c’était comme le caribou, un attrape touristes. Le soir on a tenté une sortie (bon d’accord, en voiture, comme des touristes de base) pour voir quelques orignaux en train de boire le long de la rivière mais rien du tout. Retour au campement et dodo.


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Dimanche, réveil sous la pluie et balade dans les bois, avec la ferme intention de voir un de ces putains d’… de …. de…. d’orignaux. Et nous voilà parti pour deux, trois heures de marche sous la pluie, dans un espèce de silence monacal pour pas faire peur à la bête sauvage qu’on n'a finalement jamais vu. A part trois canards sur un lac, on a rien vu !!! Deux heures sans parler (ou à chuchoter comme des bonnes sœurs dans un couvent) pour trois canards !!! Et qu’est ce que j’apprends en rentrant sur Montréal ??? Que l’orignal est un animal un peu bête, pas très méfiant et qu’il est attiré par le bruit et que si on veut en voir, il faut, au contraire parler, que ça les attire ! Mais je rêve. On se fout de moi ! La prochaine fois que je vais en forêt, je hurle, j’apporte une radio et je chante à tue-tête. Pour finir l’après midi, après cette randonnée malgré ce que je peux raconter, très sympa, on est sorti des bois, laissant derrière nous ces enc… de maringouins de m…. et on est allé vers les chutes de Montmorency.


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Et pendant ce temps là sur Montréal, un tiers de la population fermait ou ouvrait des cartons,  conduisait des camions, montait des escaliers les bras chargés de canapés, remontait des meubles IKEA, faisait le grand ménage dans de nouveaux appartements car comme tous les ans, le week-end du premier juillet est celui des déménagements. Résultat, pendant plus d’une semaine, les trottoirs se transforment en dépotoirs : canapés, luminaires, frigos… Chacun abandonnant sur le trottoir ce qu’il ne veut plus, ce qui ne rentre pas dans le camion ou ce qui est cassé. Chacun peut y trouver son bonheur et comme ici les gens sont les rois de la récup, y’a de bonnes affaires à faire. Eh bien moi aussi j’ai déménagé !! Enfin, disons que j’ai éloigné ma tente de celle de Lolo et Alex car Laurence m’accusait de l’empêcher de dormir en ronflant !! Non mais, vous le croyez ça ?? Puis c’est ma faute si elle a le sommeil sensible et une tente mal insonorisée.

Sinon on a aussi découvert sur une aire de repos, des cabines pour nains et pour géants (certains diront pour fainéants en voitures ou en camions qui ne veulent pas descendre mais ces gens là oublient que l'hiver sur une aire d'autoroute, tu sors pas ici!!!! sinon tu meurs!!)

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Fred, l’orignal, c’est comme les antibiotiques… C’EST PAS AUTOMATIQUE

   

 

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